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Actualités
La France n’a rien à gagner à renier son héritage chrétien
Karim Ouchikh appelle à ne pas renier nos racines chrétiennes :
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Revivez la messe anniversaire du Motu proprio Summorum Pontificum du 07/07/2017
Revivez la messe anniversaire du Motu proprio Summorum Pontificum le vendredi 7 juillet 2017 en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Messe votive au Saint Esprit.
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"La liturgie de la forme ordinaire pourrait nous faire courir le risque de nous détourner de Dieu"
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« Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement »
Méditation du pape à la Petite Chapelle des apparitions de Fatima (Texte complet) « Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement et, de toute façon, le jugement de Dieu sera toujours fait à la lumière de sa miséricorde », a affirmé le pape François depuis la Petite Chapelle des apparitions de Fatima (Portugal), le 12 mai 2017. Au soir du premier jour de son pèlerinage au sanctuaire marial, le pape a présidé la bénédiction des cierges et a prié le chapelet avec la foule. « On commet une grande injustice contre Dieu et contre sa grâce quand on affirme en premier lieu que les pécheurs sont punis par son jugement sans placer avant – comme le manifeste l’Évangile – qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde ! », a-t-il averti dans sa méditation. « La miséricorde de Dieu ne nie pas la justice, parce que Jésus a pris sur lui les conséquences de notre péché avec le châtiment mérité, a poursuivi le pape. Il ne nie pas le péché mais il a payé pour nous sur la Croix… mettons de côté toute forme de peur et de crainte, parce que cela ne convient pas à celui qui est aimé » « Chaque fois que nous récitons le Rosaire, a-t-il aussi souligné, en ce lieu béni ou en n’importe quel autre lieu, l’Évangile reprend sa route dans la vie de chacun, dans la vie des familles, des peuples et du monde » : « Pèlerins avec Marie ». AK Méditation du pape François Chers pèlerins de Marie et avec Marie ! Merci de m’avoir accueilli parmi vous et de vous être unis à moi en ce pèlerinage vécu dans l’espérance et dans la paix. Dès maintenant, je désire assurer tous ceux qui se trouvent unis à moi, ici ou ailleurs, que je vous porte tous dans mon cœur. Je sens que Jésus vous a confiés à moi (cf. Jn 21, 15-17), et je vous embrasse et vous confie tous à Jésus, “spécialement ceux qui en ont le plus besoin” – comme la Vierge nous a enseigné à prier (Apparition de juillet 1917). Que la Mère, douce et attentive à tous ceux qui sont dans le besoin, leur obtienne la bénédiction du Seigneur ! Sur chacun des déshérités et des malheureux à qui a été volé le temps présent, sur chacune des personnes exclues et abandonnées à qui est nié l’avenir, sur chacun des orphelins et des victimes de l’injustice à qui il n’est pas permis d’avoir un passé, que descende la bénédiction de Dieu incarnée en Jésus Christ : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en sa grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !» (Nb 6, 24-26). Cette bénédiction s’est accomplie pleinement dans la Vierge Marie, puisqu’aucune autre créature n’a vu resplendir sur elle le visage de Dieu comme elle, qui a donné un visage humain au Fils du Père éternel ; et nous, maintenant, nous pouvons le contempler successivement dans les moments joyeux, lumineux, douloureux et glorieux de sa vie, que nous revisitons dans la récitation du Rosaire. Avec le Christ et Marie, nous demeurons en Dieu. En effet, « si nous voulons être chrétiens, nous devons être marials, c’est-à-dire que nous devons reconnaître le rapport essentiel, vital, providentiel qui unit Marie à Jésus et qui nous ouvre le chemin qui nous conduit à Lui » (Paul VI, Discours au cours de la visite au sanctuaire de la Vierge de Bonaria, Cagliari, 24 avril 1970). Ainsi, chaque fois que nous récitons le Rosaire, en ce lieu béni ou en n’importe quel autre lieu, l’Évangile reprend sa route dans la vie de chacun, dans la vie des familles, des peuples et du monde. Pèlerins avec Marie… Quelle Marie ? Une Maîtresse de vie spirituelle, la première qui a suivi le Christ sur la “voie étroite” de la croix, nous donnant l’exemple, ou au contraire une Dame “inaccessible” et donc inimitable ? La “Bienheureuse pour avoir cru” toujours et en toutes circonstances aux paroles divines (cf. Lc 1, 42.45), ou au contraire une “image pieuse” à laquelle on a recours pour recevoir des faveurs à bas coût ? La Vierge Marie de l’Évangile, vénérée par l’Église priante, ou au contraire une Marie affublée d’une sensibilité subjective qu’on voit tenir ferme le bras justicier de Dieu prêt à punir : une Marie meilleure que le Christ, vu comme un juge impitoyable ; plus miséricordieuse que l’Agneau immolé pour nous ? On commet une grande injustice contre Dieu et contre sa grâce quand on affirme en premier lieu que les pécheurs sont punis par son jugement sans placer avant – comme le manifeste l’Évangile – qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde ! Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement et, de toute façon, le jugement de Dieu sera toujours fait à la lumière de sa miséricorde. Évidemment la miséricorde de Dieu ne nie pas la justice, parce que Jésus a pris sur lui les conséquences de notre péché avec le châtiment mérité. Il ne nie pas le péché mais il a payé pour nous sur la Croix. Et ainsi, dans la foi qui nous unit à la Croix du Christ, nous sommes libérés de nos péchés ; mettons de côté toute forme de peur et de crainte, parce que cela ne convient pas à celui qui est aimé (cf. 1 Jn 4, 18). « Chaque fois que nous regardons Marie nous voulons croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection. En elle, nous voyons que l’humilité et la tendresse ne sont pas les vertus des faibles, mais des forts, qui n’ont pas besoin de maltraiter les autres pour se sentir importants. […] Cette dynamique de justice et de tendresse, de contemplation et de marche vers les autres, est ce qui fait d’elle un modèle ecclésial pour l’évangélisation » (Evangelii gaudium, n. 288). Que chacun de nous puisse devenir, avec Marie, signe et sacrement de la miséricorde de Dieu qui pardonne toujours, qui pardonne tout. Pris par la main de la Vierge Mère et sous son regard, nous pouvons chanter avec joie les miséricordes du Seigneur. Nous pouvons dire : Mon âme chante pour toi, Seigneur ! La miséricorde que tu as eue envers tous tes saints et envers le peuple fidèle tout entier, est aussi arrivée jusqu’à moi. À cause de l’orgueil de mon cœur, j’ai vécu distrait derrière mes ambitions et mes intérêts, sans réussir cependant à n’occuper aucun trône, ô Seigneur ! L’unique possibilité d’exaltation que j’ai est celle-là : que ta Mère me prenne dans ses bras, me couvre de son manteau et me place à côté de ton Cœur. Et qu’il en soit ainsi. © Librairie éditrice du Vatican |
France: le pape encourage la « Marche pour la Vie »
Il invite à « oeuvrer sans relâche » pour la culture de la vie Le pape François encourage les participants à la « Marche pour la Vie » qui aura lieu le 22 janvier 2017 à Paris (France), à « œuvrer sans relâche » pour la culture de la vie. Dans une lettre adressée au président de la Marche pour la Vie par l’intermédiaire de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France, le pape « salue cordialement les participants à cette manifestation ». Le pape François rappelle que « l’Eglise ne doit avoir de cesse d’être l’avocate de la vie, et ne doit pas renoncer à annoncer que la vie humaine doit être protégée sans condition, depuis le moment de la conception jusqu’à la mort naturelle », peut-on lire dans la lettre signée du 18 janvier. Mgr Ventura ajoute : « Au-delà de la légitime manifestation en faveur de la défense de la vie humaine, le Saint-Père encourage les participants de ‘La Marche pour la Vie’ à œuvrer sans relâche pour l’édification d’une civilisation de l’amour et d’une culture de la vie ». Il s’agit de la 11e édition, de cette Marche qui rassemble un collectif d’associations engagées dans la défense de la vie, et soutenue par la Confédération nationale des Associations familiales catholiques. |
« Arrêtons-nous pour regarder la crèche », encourage le pape
Tweets du temps de Noël Durant le temps de Noël, le pape François a encouragé à s’arrêter pour regarder la crèche, dans des tweets publiés sur son compte @Pontifex_fr autour de la fête de la Nativité 2016. « Laissons-nous toucher par la tendresse qui sauve, a-t-il ainsi écrit le 29 décembre ; approchons-nous de Dieu qui se fait proche, arrêtons-nous pour regarder la crèche ». Le 24 décembre, il avait publié cette invitation : « Comme les bergers de Bethléem, puissent nos yeux s’émerveiller en contemplant dans l’enfant Jésus le Fils de Dieu ». « Dieu, épris de nous, nous attire par sa tendresse, naissant pauvre et fragile au milieu de nous, comme un de nous », a souligné le pape le 28 décembre. La veille, toujours sur Twitter, il avait expliqué que « Noël a surtout une saveur d’espérance parce que, malgré nos ténèbres, la lumière de Dieu resplendit ». Quelques jours avant Noël, dans sa catéchèse du 21 décembre, le pape avait assuré que « dans sa simplicité, la crèche transmet l’espérance à travers chacun des personnages : Jésus, en qui l’espérance de Dieu et l’espérance de l’homme se rencontrent ; Marie, Mère de l’espérance, qui contemple l’Enfant et voit en Lui l’amour de Dieu venu sauver son peuple et toute l’humanité ; et Joseph, qui a cru à la parole de l’ange et qui a nommé cet Enfant ‘Jésus’, un nom qui est une espérance pour chaque homme ». Il avait aussi encouragé à se laisser « toucher par Dieu » devant la crèche, au cours de l’audience générale du 14 décembre : « Je vous invite, devant la crèche, à vous laisser toucher par Dieu qui pour nous s’est fait enfant, un Dieu qui abandonne sa grandeur pour se faire proche de chacun de nous ». |
« Je viens à Toi, et je ne viens pas seul », prière du pape à la Vierge Marie
Acte de vénération place d’Espagne pour l’Immaculée conception « Je viens à Toi, et je ne viens pas seul » : pour la fête de l’Immaculée conception, le 8 décembre 2016, le pape François a confié à la Vierge Marie les enfants abandonnés, exploités, les familles en peine, les travailleurs confrontés à des conditions indignes, les chômeurs. Depuis la place d’Espagne à Rome, le pape a invité à l’action pour le renouvellement du monde, avec la Vierge Marie : « Nous avons besoin de ton regard immaculé… de ton coeur immaculé… de tes mains immaculées… de tes pieds immaculés », a-t-il dit. Accueilli aux alentours de 16h par la maire de la ville Virginia Raggi, le pape s’est recueilli au pied de l’immense colonne de la Vierge Marie. Puis il a longuement salué et béni plus d’une centaine de personnes handicapées présentes au premier rang de la foule. Avant de rentrer au Vatican, le pape a fait halte à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour vénérer la Vierge « Salus populi romani ». Voici notre traduction de la prière que le pape a composée pour l’occasion : Prière du pape François à la Vierge Marie O Marie, notre Mère Immaculée, Je T’apporte, Mère, les enfants, Je T’apporte, Mère, les familles, Je T’apporte Mère, tous les travailleurs, hommes et femmes, Nous avons besoin de ton regard immaculé, Nous avons besoin de ton cœur immaculé, Nous avons besoin de tes mains immaculées, Nous avons besoin de tes pieds immaculés, Nous te remercions, o Mère, parce qu’en te montrant à nous Fais que nous ne cédions pas au découragement, Prie pour nous, Sainte Mère de Dieu ! Traduction de Zenit, Anne Kurian |
L’acte d’accueil du Christ comme Roi de Pologne
Quelques jours après l’inauguration du Temple de la Divine Providence à Varsovie, les évêques de Pologne, le président de la République, le Premier ministre, les présidents de la Diète et du Sénat (etc.) et quelque 100.000 fidèles ont participé aujourd’hui à Cracovie, au Sanctuaire de la Miséricorde Divine, à l’ « Acte d’accueil du Christ comme Roi et Seigneur de Pologne ». Cet acte solennel avait été précédé d’une neuvaine. O Roi immortel des âges, Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur ! En cette année jubilaire du 1050e anniversaire du baptême de la Pologne, en ce jubilé extraordinaire de la Miséricorde, nous, les Polonais, nous nous tenons devant Vous, avec nos autorités, le clergé et le laïcat, pour reconnaître votre règne, nous soumettre à votre loi, vous consacrer notre patrie et tout notre peuple. Nous confessons devant le ciel et la terre que nous avons besoin de votre loi. Nous reconnaissons que vous seul avez une loi sainte et pérenne pour nous. C’est pourquoi, humblement, en inclinant la tête devant vous, le Roi de l’univers, nous reconnaissons votre souveraineté sur la Pologne et tout notre peuple vivant dans la patrie et partout dans le monde. Désireux d’adorer la majesté de votre puissance et de votre gloire, avec une grande foi et un grand amour, nous vous crions : Christ, régnez sur nous ! - Dans nos cœurs – Christ, régnez sur nous ! - Dans nos familles – Christ, régnez sur nous ! - Dans nos paroisses – Christ, régnez sur nous ! - Dans nos écoles et nos universités – Christ, régnez sur nous ! - Dans les communications sociales – Christ, régnez sur nous ! - dans nos bureaux, lieux de travail, de service et de repos – Christ, régnez sur nous ! - Dans nos villes et nos villages – Christ, régnez sur nous ! - Partout dans la nation et dans l’Etat polonais – Christ, régnez sur nous ! Nous vous bénissons et vous rendons grâce, Seigneur Jésus-Christ. - Pour l’amour insondable de votre Sacré-Cœur – Christ notre Roi, nous vous remercions ! - Pour la grâce du baptême et l’alliance avec notre peuple au long des siècles - Christ notre Roi, nous vous remercions ! - Pour la présence maternelle et royale de Marie dans notre histoire – Christ notre Roi, nous vous remercions ! - Pour la grande Miséricorde que vous nous accordez constamment – Christ notre Roi, nous vous remercions ! - Pour votre fidélité malgré nos trahisons et faiblesses – Christ notre Roi, nous vous remercions ! Conscients de nos fautes et injures infligées à votre Cœur, nous demandons pardon de tous nos péchés, et en particulier de nous détourner de la sainte foi, de notre manque d’amour pour vous et pour notre prochain. Nous vous demandons de pardonner les péchés sociaux de notre nation, tous ses défauts, ses addictions et ses asservissements. Nous renonçons au diable et à toutes ses œuvres. Nous nous soumettons humblement à votre Seigneurie et à votre loi. Nous nous engageons à ordonner toute notre vie personnelle, familiale et nationale selon votre loi : - Nous nous engageons à défendre votre saint culte et à prêcher votre gloire royale – Christ notre Roi, nous nous engageons ! - Nous nous engageons à faire votre volonté et à protéger l’intégrité de nos consciences – Christ notre Roi, nous nous engageons ! - Nous nous engageons à prendre soin de la sainteté de nos familles et de l’éducation chrétienne de nos enfants – Christ notre Roi, nous nous engageons ! - Nous nous engageons à construire votre royaume et à le défendre dans notre nation – Christ notre Roi, nous nous engageons ! - Nous nous engageons à participer activement à la vie de l’Eglise et à protéger ses droits – – Christ notre Roi, nous nous engageons ! Vous, le seul souverain des États, des nations et de toute la création, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs! Nous vous confions l'Etat polonais et les dirigeants polonais. Faites que tous ceux qui exercent le pouvoir le fassent avec justice et gouvernent avec rectitude et conformément à vos lois. Christ notre Roi, nous confions avec conviction à votre miséricorde toute la Pologne et surtout les gens qui ne suivent pas vos voies. Donnez-leur votre grâce, éclairez-les par la puissance du Saint-Esprit et conduisez-nous tous à la communion éternelle avec le Père. Au nom de l'amour fraternel, nous vous confions toutes les nations du monde, en particulier celles qui ont fait porter la Croix à la Pologne. Faites-vous reconnaître à elles comme leur Seigneur et Roi légitime et faites qu’elles utilisent le temps que leur a donné le Père pour se soumettre volontairement à Votre Seigneurie. Seigneur Jésus-Christ, Roi de nos cœurs, rendez nos cœurs comme votre Sacré Cœur. Que votre Esprit Saint descende et renouvelle la face de la terre, cette terre. Puisse-t-il nous soutenir afin que nous accomplissions les obligations qui sont les conséquences de cet acte national, nous protéger du mal et réaliser notre sanctification. Dans le Cœur Immaculé de Marie nous plaçons nos décisions et nos engagements. Nous nous confions tous au soin maternel de la Reine de Pologne et à l'intercession des saints patrons de notre Patrie. Christ, régnez sur nous ! Régnez sur notre patrie et régnez dans toutes les nations pour la plus grande gloire de la Très Sainte Trinité et le salut de l'humanité. Faites de notre patrie et du monde entier votre royaume : un royaume de vérité et de vie, un royaume de sainteté et de grâce, un royaume de justice, d'amour et de paix. Ici, la Pologne, à l'occasion du 1050e anniversaire de son baptême, A officiellement accepté la royauté de Jésus-Christ. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit: |