publié le 14 sept. 2010, 02:38 par Paroisse Blanzay
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mis à jour : 14 sept. 2010, 02:52
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John
Henry Newman (1801-1890) est l’un des grands penseurs chrétiens et l’un des
grands maîtres et guides spirituels des temps modernes.
Né
dans une famille anglicane, il passe presque trente ans de sa vie à
l’Université d’Oxford comme étudiant puis comme enseignant et chercheur, mais
aussi comme pasteur, devenant le prédicateur le plus écouté et le plus
influent de tout le pays.
Passionné par la découverte des Pères de l’Église, il s’interroge sur les fondements de l’Église. Il devient le chef de file d’un mouvement de renouveau théologique, liturgique et spirituel de l’anglicanisme, connu sous le nom de « Mouvement d’Oxford ».
Sa conviction grandissante que l’Église catholique romaine est le véritable successeur de l’« Église des Pères » le conduit, au prix d’énormes sacrifices personnels mais sans rupture sur le plan intellectuel, à quitter l’Église anglicane en 1845 pour rallier l’Église Catholique. En 1848, il fonde l’Oratoire romain de saint Philippe Néri en Angleterre.
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Mis au ban de la
société anglicane et protestante de son pays, il écrit en 1864, pour répondre
à une attaque contre son intégrité personnelle, son Apologia pro vita sua.
L’ouvrage, qui est considéré comme l’une des grandes biographies
intellectuelles de tous les temps, connaît un succès spectaculaire.
Il cherche à servir loyalement
sa nouvelle Église. Il obtient la
reconnaissance qu’il mérite lorsque le nouveau pape, Léon XIII, le nomme
cardinal.
C’est surtout au XXe siècle que sa pensée marquera profondément l’Église, au point que Jean Guitton l’appellera « le penseur invisible de Vatican II ». Déclaré « vénérable » en 1991, sa béatification est prévue pour le 19 septembre prochain.
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