Au XVIII° siècle, la reine Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, suggère en 1751 l’adoration perpétuelle du Sacré-Cœur dans le Saint-Sacrement. Elle obtient du Pape Clément XIII la fête du Sacré-Cœur dans tous les diocèses de France.
Louis XVI voulait se consacrer au Sacré-Cœur, mais la tourmente révolutionnaire ne lui permet pas de réaliser ce vœu.
L’armée vendéenne, en 1794, arbore pour la première fois une image du Sacré-Cœur.
Marie de Jésus, chanoinesse des Augustines, reçoit un message du Christ en 1823 : « La France est toujours bien chère à mon Divin Cœur et elle lui sera consacrée . Mais il faut que ce soit le Roi lui-même qui consacre sa personne, sa famille et tout son royaume à mon divin Cœur et qu’il fasse élever un autel. Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon divin Cœur… et toute la terre se ressentira des bénédictions que je répandrai sur elle. » Mais Louis XVIII ne réalise pas le vœu de consécration au Sacré-Cœur.
En 1872, Mgr Guibert, archevêque de Paris, approuve le projet. Le choix de Montmartre « Montagne des Martyrs » s’explique parce que « c’est là que saint Denis et ses compagnons de martyre ont répandu, avec leur sang, les premières semences de la foi chrétienne, qui ont fructifié si rapidement dans la Gaule septentrionale. »
Le 25 juillet 1873 le projet de loi tendant à déclarer d’utilité publique la construction d’une église sur la colline de Montmartre est adopté.
Pourtant, durant les guerres successives, la France met le Sacré-Cœur à l’honneur sur son drapeau. L’Europe l’imite. Au cours de la « Grande Guerre », le Pape Pie X prophétisa : « ne perdez jamais confiance dans la Providence, mais priez le Sacré-Cœur de Jésus qui garde la France du haut de Montmartre. »
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